Après tout, même
Tristan
Eut une Shtroumfette
affable,
Un temps!
Regrets lancinants
Immortels,
inguérissables
[De l'amour (le
philtre par erreur avalé),
De la faim dans les
bois,
De palais à cabane
l'hiver,
(Avec Iseult une hutte
lui chalait..
Il n'était pas
Bébert)]..
Inguérissable fol
Qui d'amour se
mourrait..
Et lorsqu'Iseult la
sorcière,
Par la Shtroumfette
(!)
Appelée, reniant sa
parole,
Et bravant la tempête,
(Cas d'urgence,
Messire!
-Elle était futée.-)
Du navire,
Qui à tout vent vers
lui,
Cinglait,
(Il n'y avait pas de
TGV)
Il vit,
L'horizon sans cesse
scruté,
La voile noire
oubliée..
Et sur la plage
s'éteignit..
.. Et Iseult avec lui.
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Ces mots jetés au
vent,
Mirages de la lumière
étincelant,
D'une étoile morte qui
pourtant,
Virtuelle et réelle,
demeure,
Devant nous, ces pauvres
chants,
D'un passé au présent,
Pleurant un bonheur
(peut être ?)
Magnifié, le
feront-ils renaître ?
Si l'amour ne meurt,
Sous les ténèbres,
Iseult attend.
Mais le sommeil,
lentement,
Douce mort
quotidienne, la prend.
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Bonne nuit à toi et la
Shtroumfette,
Je veille et il pleut,
fête
Bienfaisante d'une eau
sortilège,
Hommes, terre,
animaux, arpèges
Incessants de la vie
sentinelle,
Qui meurt et renaît
aussitôt,
Et meurt et renaît de
plus belle,
Comme l'amour aboli.
Un avion au loin
vrombit
Et s'éloigne ; un
autre le suit.
Qu'importe la moitié
de moi qui te pleure ..
Qu'il laisse l'autre
ici.
Mirage, lumière filant
D'une étoile morte qui
brille et demeure.
Tels ces pauvres
chants,
D'un passé au présent.
Mais si l'amour ne
meurt,
Sous tes ténèbres, la
voile
Blanche d'Iseult sera
hissée
Et la noire d'Égée
affalée.
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