(Suite)..
Finalement, freuderie banale, je crois que c'est juste une question de cul. (Quand le cul va, tout va.) On ne "pense" plus au "mal" qu'ON s'est fait mutuellement. Ou alors, pour surmonter, il faut plus ou moins être philosophe. Toi, tu t'adaptes, libanais avec Akram, -et si heureux ! - ; intello avec moi ; bon enfant pas compliqué avec ta Shtroumfette ; bourgeois parisien élégant propre sur lui avec ceux que tu fréquentes à présent etc..) Que ta joie revienne en effet ? Ça devient biblique!.. Mais comme elle ne reviendra que grâce à ta Shtroumfette, au moment où tu seras enfin heureux donc fin prêt à me comment dire? Recevoir? M'aimer? (Me re aimer? Acter ton amour?) tu ne le pourras plus (par "reconnaissance"* et/ou par amour pour elle.. ou pour ne pas la faire souffrir etc*).
Finalement, freuderie banale, je crois que c'est juste une question de cul. (Quand le cul va, tout va.) On ne "pense" plus au "mal" qu'ON s'est fait mutuellement. Ou alors, pour surmonter, il faut plus ou moins être philosophe. Toi, tu t'adaptes, libanais avec Akram, -et si heureux ! - ; intello avec moi ; bon enfant pas compliqué avec ta Shtroumfette ; bourgeois parisien élégant propre sur lui avec ceux que tu fréquentes à présent etc..) Que ta joie revienne en effet ? Ça devient biblique!.. Mais comme elle ne reviendra que grâce à ta Shtroumfette, au moment où tu seras enfin heureux donc fin prêt à me comment dire? Recevoir? M'aimer? (Me re aimer? Acter ton amour?) tu ne le pourras plus (par "reconnaissance"* et/ou par amour pour elle.. ou pour ne pas la faire souffrir etc*).
* Voilà comment un amour de "circonstance", de
"reconnaissance" (!) ou de remplacement voire.. d'incendie ou de catastrophe naturelle (un amour de
"raison" dit-on) finit par devenir véritable ou par fonctionner comme
tel. Ta mère le disait, je ne le croyais pas mais c'est vrai, tu le démontres
toi-même. Les exemples sont multiples de princes, d'aristos ou de bourges mariés sans même se connaître pour des raisons politiques ou d'intérêt devenant parfois -mais pas toujours- des
couples amoureux au point de se sacrifier l'un pour l'autre.
** Au fond, ce que tu regrettes, ce n'est pas moi mais le romantisme en toi -ta
révolte contre un clan- qui, face à cet ost de croisade que tu as vaincu par tes propres forces et seul -du moins pour ce qui fus la première manche- .. t'a jeté dans mes bras.. Ce que tu regrettes, c'est ton courage de preux -pas
tout à fait abouti mais presque-, c'est d'avoir par moi rejoué dans l'Iliade le plus beau rôle qui soit, celui de Pâris ou mieux, d'Achille..
Mais peut-être celui d'Hélène ne me déplaisait-il pas autant que je l'ai crû ?
Moi, inexistante, abandonnée, toujours.. moi, le chien laissé au bord de la
route et carrément oublié, moi, souvent, par la suite, par vocation (!) ou par
un fatum aurait-on dit, bouc-émissaire... soudain promue Hélène de Sparte,
quelle inattendue et vertigineuse escalade ! Oui, malgré les
apparences, les monoptères ont bien "matché" comme disent les
amerlocks et volé haut.
Évidemment, à coté, ta petite Shtroumfette toute simple, douce, organisée, retenue ne fait pas poids. (Et puis l'ost a vu disparaître ses chefs et porte oriflammes.) Il te faut donc encore rêver un peu même si la nostalgie qui s'ensuit est douloureuse (mais soluble dans une bonne tasse de thé -vert de Chine- sur une terrasse arborée impec avec une gentille Shtroumfette à tes cotés. Cette peine dis-tu que tu ressens, ce vide qui t'étreint, c'est la lente agonie d'un amour dont tu refuses la fin (mais peut-être cela aussi est-il de l'amour -l'espoir que l'on sait vain et qui demeure malgré tout en nous- car il y en a une infinité de sortes).. comme si tu ne t'autorisais pas le bonheur, comme si tu ne t'autorisais pas à te renier - plus que me renier-. Autorise-toi! Ne commet pas toujours, toujours, à l'infini la même erreur, le bonheur, ce n'est pas le souvenir magnifié -et aussi péjoré !- qui te nourrit et te torture à la fois, mais un thé vert de Chine sur une belle terrasse avec à tes cotés ta Shtroumfette souriante à la voix de petite fille (eût-elle -in cauda venenum- un pif .. disons important, mais ce n'est pas toi qui vas le lui reprocher, je me demande comment vous faites pour vous embrasser, il doit falloir calculer large l'angle de braquage et j'avoue que ça me fait sourire -mais c'est secondaire-.).
CARPE DIEM. Je fais de même. Ces "Lettres à Bébert", comme les "Lettres à Lydie", constituent aussi une manière de refuser OU DE DÉPASSER la perte, soit par la mort, soit par la rupture, de quelqu'un qu'on aimait et en un sens la philosophie est peut-être prétexte à moins souffrir voire à ne PLUS SOUFFRIR DU TOUT. Le fait est que mon poème de réponse à Marco que tu as trouvé cul cul était tout à fait sincère et c'est bien mon exemple que, sans le lui dire ouvertement, je lui proposais. Oui, le bonheur est aussi dans un arbre sauvé, (un Magnolia !!) à présent en fleurs.
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L'éolienne (HL)
Rien n'est perdu tant qu'on peut l'écrire,
Le peindre, le sculpter, le lire,
Ou l'écouter vibrer, musique
Qui s'envole dans la lumière,
Chant des arbres, magique,
Qui, du silence de la mer
Fait la vie, tragique
Et triomphante à la fois.
D'eau et de sang..
Ce bonheur, si indécent
Qu'on le croie et qu'il soit
Qui résiste en nous,
Dans un chien renaissant,
(Ou même un chat roux !)
Cet éclair fugace et résistant
N'est-il pas le signe, l'hélice
Qui nous lève et nous élève
Pour encore rester en lice
Debout, fier et battant,
Sur la morne grève ?
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