Les gourous vocatifs, caractéristiques, (un cas)
(1) Partie gagnée du reste : un jour qu'il avait oublié un objet sur le comptoir, il fut désigné par la patronne comme "celui qui discute avec Héloïse -l'auteure-".. (autant dire un ami à elle) ce qui montre à l'envi que, de tous les rasés de ce raseur pro, elle était la proie (pourtant bien maigre selon lui).. la plus remarquée.. et qu'en réalité il n'avait strictement aucune audience ; certes c'était déjà assez évident mais la preuve était décisive (car, quoiqu'on dise, de tous ses bluffs en série même grossiers et attestés, il demeurait toujours quelque chose, une trace infime, un vague doute. Mentez, mentez, ça pose malgré tout un minimum.) Ici, il s'agit d'un gourou raté, mais certains réussissent, et après tout, à sa manière, celui-ci aussi.
Devant de tels personnages, ne jamais hésiter à mettre les pieds dans le plat |
* Ils
sont souvent souriants, même si leur sourire n'est pas dénué d'une certaine
condescendance, et, en apparence, d'humeur égale. Inusables.
*
Recrutent en permanence, ne se gênent pas, sous des dehors -au début- timides,
de déranger n'importe qui..
* Acceptent les rebuffades et viennent à la relance sans paraître même les avoir remarquées, (peut-être est-ce vrai tant leur ego est sur-dimensionné.)
* S'écoutent parler..
* S'expriment en principe par monologues
componctueux, en termes intentionnellement abscons, souvent avec des sigles perso spécifiques, pour mettre l'autre en situation d'infériorité, l'obliger à interrompre, mais..
* Ne supportent pas l'interruption ! voire une simple réponse autre qu'approbative.
* Vous "expliquent" ou re re expliquent.. ce que vous avez parfaitement compris, mais sans y adhérer. Mais omettent de mettre en mots leurs sigles. Lorsque vous objectez que vous ne savez pas de quoi il s'agit, ils deviennent légèrement réprobateurs.. mais toujours longanimes (!) En fait, ils ne cherchent pas à promouvoir une thèse, souvent d'une affligeante banalité, ils le savent et redoutent que ce ne soit dévoilé à coups de questions trop précises, mais à poser, à FERRER ; leur glose n'est que prétexte.
* Font comme si de toute évidence vous étiez d'accord.. (mais on ne sait même pas sur quoi!)
* Vous assomment de leçons de doxa, sans doute servies à tous, sur canevas de syntagmes figés toujours identiques assénés en pilonnage, par exemple "anti système" ("si tu ne comprends pas, c'est parce que.. -silence inspiré-... tu ne sors pas, comme beaucoup.. -silence inspiré-.. de l'idée du système.. -silence inspiré-..")
* Acceptent les rebuffades et viennent à la relance sans paraître même les avoir remarquées, (peut-être est-ce vrai tant leur ego est sur-dimensionné.)
* S'écoutent parler..
* S'expriment en principe par monologues
componctueux, en termes intentionnellement abscons, souvent avec des sigles perso spécifiques, pour mettre l'autre en situation d'infériorité, l'obliger à interrompre, mais..
* Ne supportent pas l'interruption ! voire une simple réponse autre qu'approbative.
* Vous "expliquent" ou re re expliquent.. ce que vous avez parfaitement compris, mais sans y adhérer. Mais omettent de mettre en mots leurs sigles. Lorsque vous objectez que vous ne savez pas de quoi il s'agit, ils deviennent légèrement réprobateurs.. mais toujours longanimes (!) En fait, ils ne cherchent pas à promouvoir une thèse, souvent d'une affligeante banalité, ils le savent et redoutent que ce ne soit dévoilé à coups de questions trop précises, mais à poser, à FERRER ; leur glose n'est que prétexte.
* Font comme si de toute évidence vous étiez d'accord.. (mais on ne sait même pas sur quoi!)
* Vous assomment de leçons de doxa, sans doute servies à tous, sur canevas de syntagmes figés toujours identiques assénés en pilonnage, par exemple "anti système" ("si tu ne comprends pas, c'est parce que.. -silence inspiré-... tu ne sors pas, comme beaucoup.. -silence inspiré-.. de l'idée du système.. -silence inspiré-..")
*
Lorsqu'on persiste et coupe, toujours en
force -pérorer, pour eux, est
si jubilatoire que cela peut durer à l'infini-, ils invoquent alors,
en totale contradiction avec la "doxa" exposée un instant avant, de prestigieux adeptes vocatifs ou soi-disant
"réels", hommes politiques en vue, élus locaux, voire patrons
d'entreprise (qui eux, comprennent ou comprendront) afin de bien faire sentir
le peu de valeur humaine qu'à coté de telles pointures vous représentez. Ils
vous font HONNEUR en venant vous barber.
*Lorsque
vous leur mettez sous le nez cette contradiction majeure, ils la dénient en
pinaillant sur les termes, la reformulant -pour dire exactement la même chose
mais de manière insupportablement tarabiscotée.- ("Non, je ne me suis pas
TARGUÉ d'avoir Dupuis -Conseiller général, Ministre, Député ou autre..- avec
moi dans ma recherche sur les BC..(?) non, pas du tout, je t'ai seulement dit
que, tout comme Dusot, et du reste également Duveau dont je ne t'ai jamais
parlé parce qu'il est plus branché RTI (?) et je sais que toi... bla bla.. -il
tourne, digresse, tente de noyer le poisson-... je t'ai seulement dit ..
-silence inspiré..- que lui était fort intéressé par ce point de vue
particulier totalement novateur que j'ai initié au cours de.. etc")... ce
qui veut dire à peu près la même chose (!)
* Lorsqu'ils sont à court d'argument, ils peuvent aussi, volontairement ou non, semer la brouille entre deux personnes amies, y compris si c'est l'une d'elles qui les a mis en contact avec l'autre, à leur demande (!) en vue d'un service que celle-ci était susceptible de leur rendre et qu'elle leur a rendu ! UN MÉFAIT POUR UN BIENFAIT est leur devise.
* Lorsqu'ils sont à court d'argument, ils peuvent aussi, volontairement ou non, semer la brouille entre deux personnes amies, y compris si c'est l'une d'elles qui les a mis en contact avec l'autre, à leur demande (!) en vue d'un service que celle-ci était susceptible de leur rendre et qu'elle leur a rendu ! UN MÉFAIT POUR UN BIENFAIT est leur devise.
*Ils se
montrent à la fois ouverts -faussement- et ultra discrets ou plutôt fumeux sur
leur biographie, mettant en évidence quelques points "glorieux",
différents ou opposés selon leur public ou leur argumentaire, fortement
magnifiés comme à leur habitude, et toujours sur le registre
"sommités", mais cette fois réelles, c'est à dire à partir de noms
prestigieux ; ils ont été amis de Dusel.. pote de Dupoivre et surtout de
Ducurry, et s'épandent en anecdotes soi-disant drôles (en fait insignifiantes
et oiseuses) sur ceux-ci, de sorte qu'ils évitent de parler de ce que EUX ont
vraiment fait.. (et non leurs faire-valoirs brandis en gonfalon.) Il
arrive qu'ils ne les connaissent pas ou qu'après un accrochage insistant,
flagorneur et intempestif, ils aient obtenu un entretien accepté par
lassitude ou courtoisie. Les voilà avec un viatique pour poser lorsque
l'occasion se présentera et ils feront en sorte qu'elle se présente.
*Ils
omettent intentionnellement les quelques DÉTAILS de leur vie -sans importance!-
qui jurent avec leur posture (!) par exemple l'argent, surtout devant ceux
qu'ils abreuvent de leçons de doxa et de rigueur. Par exemple, un qui vit des
largesses posthumes (relatives) d'un "ami" âgé (présenté comme un
écrivain anar de grand renom -faux, le net est impitoyable-) soit le tait
soit l'évoque mais sous une forme QUI LE MET, LUI, EN VALEUR. Un méfait pour un
bienfait, toujours. ("Gilles avait voulu que ce soit MOI qui garde la
maison et le domaine car disait-il, "Il n'y a que Hubert -lui !- qui puisse
lui conserver toute son âme. Alors je l'ai gardée.. Pour lui." -Belle
âme!-) Lorsqu'on lui fait observer que Gilles n'est nulle part mentionné sur le
net, il se rétablit en énonçant, l'air entendu sentencieux : "Ça ne
m'étonne pas, il a toujours eu horreur de la publicité et se refusait à tout
interview" (!)... Qu'il s'adresse à une auteure pour
énoncer avec une impavide outrecuidance une telle invraisemblance ne
le dérange pas. Sans s'en
rendre compte ou au pied du mur (!) il soutiendrait le géocentrisme devant
Copernic. En fait,
"Gilles" venu se retirer -fortune faite?- dans un endroit perdu des
Cévennes ne s'avère connu que par un seul article ... comme branché PORNO
sado maso (!).. et par chance, il n'a jamais rien édité. Mis devant cet fait étonnant (car il ne faut
jamais ménager ces personnages, les laisser sur un flou élégant, avec des
allusions discrètes afin de leur sauver la face car ils en profitent
ensuite pour vous utiliser voire s'il faut, pour vous nuire -au fond
ils vous méprisent- un méfait pour un bienfait, toujours)... mis devant ce
"détail" donc, assez stupéfiant compte tenu de la sacro sainte doxa
qu'il professe non stop, il émet un rire condescendant, faussement ou pour le
coup réellement, gêné
: -"Péché de jeunesse, il a voulu tout essayer, Gilles !" et il
s'étend aussitôt sur les voyages, les "études" et autres haut-faits
invérifiables de celui-ci. Pour résumer, ce sauveur de l'économie mondiale
anti système, cet irrédent et infatigable professeur d'ascétisme à
temps plein vit donc à la fois des largesses d'un pornographe,
d'aides sociales -du système!- et de la généreuse compassion d'un homme
politique.. qui le fonde à laisser entendre QU'IL S'AGIT D'UN ADEPTE ! Un
méfait pour un bienfait, encore, voilà le secourable édile devenu malgré lui et
sans rien en savoir (!) un de ses nombreux admirateurs, un fort argument à servir lorsqu'il voit sa "théorie" mise à mal par quelque
réticent tenace : que diable ! Il y a des gens autrement plus importants que ce
minable qui doute, vérifie ses dires et se moque un peu de lui, pour le
soutenir, ou mieux, le SUIVRE..
* Péché
de vanité, ici? Oui, péché véniel compte tenu que le personnage, frêle, mal en point et isolé, n'a rien qui puisse faire rêver les femmes et en souffre peut-être (s'il s'en aperçoit) ... Mais voilà : cet anar (plus anar tu
meurs,) bien que très peu "écrivant" (pour sortir trois pages
manuscrites, il a dû avoir recours à un écrivain public qui lui a rendu un
texte parsemé de fautes sans qu'il ne sache les détecter) ... cet
"anar" qui a soigné son look au point que partout dans le village on
l'appelle sans rire "L'INTELLECTUEL".. cet anar donc prend la précaution
de NE JAMAIS S'ENGAGER, se contentant d'opiner d'un air entendu et
condescendant.. et parfois de gloser sur la question (qu'il a -forcément- déjà
traitée et résolue avec Ducumin dont c'est le sujet de thèse.. une thèse à
laquelle par ailleurs il a beaucoup participé etc)... changeant cependant vite de
conversation s'il redoute que ne se prépare une action militante, si
minime soit-elle, à laquelle il ne veut à aucun prix participer afin de ne pas
se compromettre, bienfaiteurs obligent.. (Exemple pour l'expo et le saccage de
l'eau.) Il peut aussi feindre que tout "ça" n'est pas important et
occuper le terrain avec sa théorie sur les BC (?) ou les BIR (?) qu'importe,
voire carrément affecter de ne pas comprendre, trop absorbé par des recherches
d'une toute autre ampleur pour se pencher sur de telles broutilles. C'est
peut-être vrai car tout ce qui ne peut rien lui rapporter en termes de
prestige, d'argent, d'entregent ou de services ne l'intéresse pas et réciproquement
il fuit tout ce qui peut lui nuire comme tout ce qui peut le faire
requérir, si peu que ce soit. Et
même un fort modeste service perso demandé sera rendu (il
ne peut faire autrement, étant requis par une de ses sollicités dont il tente
-en vain- de faire une adepte) mais avec une telle mauvaise volonté -confinant à de la muflerie- qu'elle ne se
risquera plus jamais à y revenir. C'est le but. Elle n'existe que pour
qu'il puisse se targuer de "la" connaître, ça pose tout de même un
peu, mais n'est pas suffisamment importante pour qu'il se donne la peine de
faire sept cent mètres en voiture pour elle, lui, l'ami de Dusafran..
* En effet, s'il
ne s'intéresse aux autres que comme outil, levier, c'est aussi et surtout de manière purement FORMELLE. Il ne lit jamais, par exemple, un auteur -un peu connu-
que pourtant, en public, il tente
de fréquenter c'est à dire de
raser, de RECRUTER. Son "intérêt" n'est que posture : venir s'imposer
à la table où elle bosse -CE QUE PERSONNE NE FAIT JAMAIS, (mais lui n'est pas
n'importe qui et ainsi le prouve)-... d'un air faussement timide (1) lui
suffit, il ne va pas se tracasser pour la lire. D'ailleurs il s'en fout et le cache à peine. (Maladresse relié à son maxi ego? Peut-être aussi.)
(1) Partie gagnée du reste : un jour qu'il avait oublié un objet sur le comptoir, il fut désigné par la patronne comme "celui qui discute avec Héloïse -l'auteure-".. (autant dire un ami à elle) ce qui montre à l'envi que, de tous les rasés de ce raseur pro, elle était la proie (pourtant bien maigre selon lui).. la plus remarquée.. et qu'en réalité il n'avait strictement aucune audience ; certes c'était déjà assez évident mais la preuve était décisive (car, quoiqu'on dise, de tous ses bluffs en série même grossiers et attestés, il demeurait toujours quelque chose, une trace infime, un vague doute. Mentez, mentez, ça pose malgré tout un minimum.) Ici, il s'agit d'un gourou raté, mais certains réussissent, et après tout, à sa manière, celui-ci aussi.
=>
Ce sont les aléas de Mai 68 ; une caste de "pseudos" qui avancent
masqués s'est engouffrée dans le créneau : arrivistes, habiles à s'insinuer,
flagorneurs, accrocheurs inlassables à l'ego tellement irréfragable qu'ils ne
peuvent même pas sentir les rebuffades (il faut une baffe pour s'en défaire et
encore risqueront-ils de croire qu'il s'agit d'une passion contrariée),
opportunistes, bluffeurs, exploiteurs et surtout TOXIQUES (car leur public, faute de mieux, constitué souvent de "candides" un
peu courts fera à leur initiation l'amalgame entre eux, escrocs de l'intellection et les vrais.. et pire, mésestimera (1)
les seconds au bénéfice des premiers).. une caste donc de "pseudos"
-ou d'électrons libres- a remplacé les mandarins qui au moins, en principe,
jouaient franc jeu, donnaient d'emblée le "la", n'étaient pas
analphabètes et ne polluaient pas Margot -parce qu'ils ne se souciaient
pas de Margot !-
(1)
Exemple, propos de Candide :
- La philosophie, qu'est-ce que c'est rasant, on comprend rien.. (Margot)
- Pourquoi dites-vous ça? (Moi)
- C'est à dire que j'ai entendu le monsieur.. vous savez, qui parle avec vous, L'INTELLECTUEL. C'est pour ça (!) (Grrrrrrr..)
- Ah bon, ce n'est pas de la philosophie ce qu'il fait ? Mais c'est ce qu'il dit. Qu'est-ce qu'il fait alors? (Grrrrrrrr..)
- Ah bon, c'est du bluff?
- OUI !!!!..
- C'est donc ça ! VOUS, ON DIRAIT PAS DE LA PHILOSOPHIE PARCE QU'ON COMPREND.. (Grrrr.)
- Ah bon, en fait c'est ça la philosophie ?
- La philosophie, qu'est-ce que c'est rasant, on comprend rien.. (Margot)
- Pourquoi dites-vous ça? (Moi)
- C'est à dire que j'ai entendu le monsieur.. vous savez, qui parle avec vous, L'INTELLECTUEL. C'est pour ça (!) (Grrrrrrr..)
- Ah bon, ce n'est pas de la philosophie ce qu'il fait ? Mais c'est ce qu'il dit. Qu'est-ce qu'il fait alors? (Grrrrrrrr..)
- Ah bon, c'est du bluff?
- OUI !!!!..
- C'est donc ça ! VOUS, ON DIRAIT PAS DE LA PHILOSOPHIE PARCE QU'ON COMPREND.. (Grrrr.)
- Ah bon, en fait c'est ça la philosophie ?
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LES
HUBERT, PRÉTENTIEUX A LA MESURE DE LEURS LACUNES CULTURELLES SONT
PERNICIEUX, DANGEREUX. DE LA PROVIENT PARFOIS LE MÉPRIS POPULAIRE VIS
A VIS DES INTELLOS... ET VICE VERSA.
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