Incapacité à t'oublier,
À aimer,
À t'aimer pourtant?
Toi que je veux et ne veux pas,
À trahir un passé-présent,
Saccagé en douceur, pas à pas,
Libre à présent,
Virtuelle, je demeure,
Attendant que ne meure,
Ou que se lèvent enfin,
De l'arbre déraciné,
Les marcots souterrains,
Du long hiver de la terre,
Endormie et prisonnière,
Obsolescence volontaire.
À aimer,
À t'aimer pourtant?
Toi que je veux et ne veux pas,
À trahir un passé-présent,
Saccagé en douceur, pas à pas,
Libre à présent,
Virtuelle, je demeure,
Attendant que ne meure,
Ou que se lèvent enfin,
De l'arbre déraciné,
Les marcots souterrains,
Du long hiver de la terre,
Endormie et prisonnière,
Obsolescence volontaire.
Comme Lydie, avec toi,
Tu as tout emporté de moi
Les jours s'en vont et je demeure,
Les jours s'en vont et je la pleure,
Vide et nourrie d'un rien, d'un souvenir,
Puisé dans un puits épuisé,
(Avantage, ça fait maigrir.)
Tu as tout emporté de moi
Les jours s'en vont et je demeure,
Les jours s'en vont et je la pleure,
Vide et nourrie d'un rien, d'un souvenir,
Puisé dans un puits épuisé,
(Avantage, ça fait maigrir.)
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Elle est jolie comme un cœur
Frêle et forte à la fois
Elle dit m'aimer
Peut être ?
Mais a t elle pensé à ma souffrance ?
Elle que j'ai aimé ardemment
Elle que j'ai aimé passionnément
Elle qui m'a fait le plus souffrir
A t elle pensé à cette blessure béante ?
Frêle et forte à la fois
Elle dit m'aimer
Peut être ?
Mais a t elle pensé à ma souffrance ?
Elle que j'ai aimé ardemment
Elle que j'ai aimé passionnément
Elle qui m'a fait le plus souffrir
A t elle pensé à cette blessure béante ?
Pendant que la maison était en train de s'écrouer
Je vois son sourire ironique,
Son sourire de gagnante
Non je ne veux pas
Non ce n'est pas la peine de discuter
Débrouille toi pour faire autrement
Je vois son sourire ironique,
Son sourire de gagnante
Non je ne veux pas
Non ce n'est pas la peine de discuter
Débrouille toi pour faire autrement
Cette maison maintenant chargée de
Cette image d'elle
Une maison que je cherche à fuir, les tripes nouées
Une maison que je cherche à fuir, les tripes nouées
L' amour transformé en haine
Mon amour qu'elle a utilisé pour m'abattre
Son amour qu'elle clame aujourd'hui
Indifférente à toutes les blessures infligées
A t elle eu un regret ?
A t elle eu un doute ?
A t elle tenté quelque chose pour les soigner ?
Est elle capable de regarder la vérité en face
Non rien!
A t elle eu un doute ?
A t elle tenté quelque chose pour les soigner ?
Est elle capable de regarder la vérité en face
Non rien!
Que lui importe, elle et ailleurs, partie pour de nouvelles aventures
!
Elle aime, Elle est aimable, Il faut qu'on l'aime
Faut il que je prenne un abonnement permanent au masochisme ?
Jouir de cette indifférence, de ce mépris ?
Faut il continuer à assurer pour qu'elle puisse voguer à sa guise
Est là le bonheur qu'elle propose ?
Faut il que je prenne un abonnement permanent au masochisme ?
Jouir de cette indifférence, de ce mépris ?
Faut il continuer à assurer pour qu'elle puisse voguer à sa guise
Est là le bonheur qu'elle propose ?
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Pas de réponse possible mon amour,
Merci pour le "jolie et forte" en tout cas,
Un viatique tout de même.
J'ai fait ce que j'ai pu, ce que je sais faire :
Ecrire. Penser. T'imaginer.
Je n'ai pas pu faire mieux.
Car aimer c'est aussi donner prise,
Prendre des risques
Souffrir par l'autre,
Qui parfois ne s'en aperçoit même pas,
Ne peut faire autrement
Inéluctable : bonheur, extase,
Et horreur à la fois,
Lorsque tout disparait,
Qui nous fonde à haïr celui qui est parti
Ou que l'on a chassé, insulté,
Ou les deux à la fois.
On n'est heureux qu'avec qui on n'aime pas
N'est-ce pas ?
Tu n'étais pas responsable
Ni moi. Et maintenant s'il te plait,
Laisse moi pleurer, seule c'est à dire sans toi
Je ne veux pas répéter
Ma propre blessure, tu la connais.
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